Balade en forêt, jardinage, pause dans un parc joliment arboré autant de moments simples mais efficaces pour se reconnecter avec l’environnement vert. Prendre le temps de s’abandonner à la contemplation de la nature, d’écouter ses silences et ses sons fait du bien à l’être humain .
Pour la plupart d’entre nous, passer du temps à l’extérieur implique de l’activité physique. De plus, l’accès à des espaces verts (parcs, champs ou forêts) est associé à une diminution de l’obésité et des risques de décès précoce, voire à un état d’esprit positif.
Nous n’avons cependant pas tous le temps de passer trois jours en forêt; la bonne nouvelle, c’est que cela n’est pas indispensable. En effet, il suffit de deux heures par semaine passées dans un parc, un champ ou une forêt pour améliorer son état de santé et son bien-être.
Le fait d’être dans la nature a un effet relaxant qui peut diminuer le stress et les risques de dépression et d’anxiété, mais aussi améliorer les capacités d’apprentissage. Cette réduction du niveau de stress expliquerait, en partie, pourquoi les personnes ayant plus d’espaces verts dans leur quartier que les autres donnent naissance à des bébés en meilleure santé. De tels quartiers ont également tendance à avoir une meilleure cohésion communautaire et un taux de criminalité réduit.
La nature aide, même en pensée
La nature nous est bénéfique pour une tonne de raisons. D’abord, les arbres sont connus pour émettre des composés appelés « phytoncides », qui auraient des effets bénéfiques sur notre santé. De plus, les niveaux de cortisol (l’hormone du stress) diminuent après une période d’à peine 20 minutes dans un parc urbain. La pollution atmosphérique, qui est associée à des effets néfastes sur la santé (y compris les maladies du cœur), est plus faible dans les zones où il y a beaucoup d’arbres et d’espaces verts.
Toutefois, ces raisons n’expliquent pas en quoi regarder des photos d’arbres et de plantes peut réduire le stress, la pression artérielle, la fréquence cardiaque et la tension musculaire. Des études indiquent d’ailleurs que le fait de regarder des forêts avec la réalité virtuelle réduit également les niveaux de cortisol.
La randonnée, rien de moins qu’un traitement médical
La randonnée stimule la formation du tissu osseux, ce qui la rend particulièrement intéressante pour les jeunes en pleine croissance (qui constituent leur capital osseux) comme pour les moins jeunes (elle diminue les pertes). Lorsque l’arthrose s’est installée depuis quelque temps, elle diminue les douleurs tout en maintenant la force musculaire.
La randonnée limite aussi les risques cardio-vasculaires. Comme la plupart des activités sportives, la randonnée protège les vaisseaux et prévient ainsi les maladies cardiovasculaires. Elle diminue le risque de faire un diabète de type 2, fait chuter le taux de triglycérides (le mauvais cholestérol) et augmente le bon, et améliore la tension artérielle de façon modeste mais sensible. On observe aussi une baisse de mortalité de 25 à 35 % en cas de maladie coronarienne déclarée.
En conclusion, être au contact de la nature favorise notre bien-être physique et psychologique. Plusieurs études observent une réduction du stress et de la dépression, favorisée par l’environnement naturel et, à l’inverse, une amélioration de l’estime de soi, du sentiment de bonheur ou encore de la créativité