Même s’il n’a jamais été médicalement prouvé que certains aliments protègent de la survenue de maladies, plusieurs études scientifiques prouvent que les personnes ayant une alimentation saine et équilibrée sont moins atteintes par les maladies. On vous en dit plus !
La première chose à faire est de bien organiser ses repas en veillant à conserver un rythme de trois repas (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) par jour pour avoir une bonne répartition des apports alimentaires. Le repas doit rester un moment de plaisir et convivial. Pour cela, quand vous le pouvez, tentez d’inviter vos amis à le partager et tâchez de varier votre alimentation pour conserver le plaisir de manger.
A chaque âge sa nutrition : en effet, à partir de 55 ans, la nutrition doit être adaptée aux changements de l’organisme afin de permettre aux seniors de rester plus longtemps en bonne santé. Pour cela, les nutritionnistes du PNNS (Programme Nationale Nutrition-Santé) ont défini diverses règles :
Il est possible de concilier santé et plaisirs de la table. Certains aliments sont à privilégier et d’autres à limiter, tout est une question d’équilibre… Un poids stable est un bon indice de santé. Pour le surveiller, pesez-vous régulièrement (une fois par mois) et prévenez votre médecin si vous remarquez des changements de poids significatifs. Sur le même schéma, trop maigrir est dangereux pour la santé car cela fait également perdre du muscle.
Pour éviter les problèmes digestifs, privilégiez les fruits et les légumes cuits car la plupart se digèrent bien. Pour cela, consommez plutôt des potages, purées et compotes. Ne supprimez pas les fruits frais et les crudités mais mangez-les par petites portions et coupés en tout petits morceaux. Les fruits peuvent être consommés au petit-déjeuner ou en collation dans la journée.
Il a été prouvé que la première cause de dégénérescence du cerveau est la présence de radicaux libres qui ont une action oxydante sur les cellules. Il faut donc veiller à limiter la production de radicaux libres et faire le plein d’antioxydants. Pour cela :
Consommez des acides gras insaturés comme les omégas 3.
Avec l’avancée en âge, il faut à tout prix éviter les carences alimentaires. On parle de dénutrition lorsqu’une personne âgée ne mange plus suffisamment pour couvrir les besoins de son organisme. Dans ce cas, celle-ci sera plus vulnérable aux maladies infectieuses ou à l’aggravation d’une maladie chronique. La dénutrition provoque une fonte musculaire qui entraîne un risque de chutes.
Elle aggrave également l’état de santé des personnes souffrant de maladies cardio-vasculaires ou neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Car, loin de baisse avec l’âge, les besoins énergétiques augmentent pour compenser la faiblesse de leur métabolisme.
Il ne faut pas non plus négliger le problème de la déshydratation. En effet, ressentant beaucoup moins le besoin de boire, une personne âgée court un plus grand risque de déshydratation. Pourtant, boire de l’eau en quantité suffisante est indispensable pour assurer l’élimination des déchets par les reins et le transit intestinal.